QU’IL FAUT CONSTRUIRE CAR DAVANTAGE DE LOGEMENTS SONT NECESSAIRES POUR UN MEME NOMBRE D’HABITANTS
Lu sur la plateforme dans la rubrique « Avons-nous vraiment besoin de construire des logements à Ville-d'Avray ? » : « Avec l’évolution des modes de vie, le nombre de personnes par ménage est passé en France de 3,2 en 1960 à 2,3 en 2017. Davantage de logements sont nécessaires pour un même nombre d’habitants. »
CELA REVIENT A IGNORER QUE VILLE D’AVRAY EST EN REGION PARISIENNE !
Depuis les années 60, l’évolution des modes de vie et l’allongement de l’espérance de vie ont effectivement réduit le nombre de personnes par foyer en France : 3,1 personnes en 1962, mais seulement 2,25 personnes en 2012. Ce phénomène est appelé « desserrement des ménages ». Mécaniquement, un même nombre de personnes occupe donc bien un nombre de logements plus élevé qu’autrefois.
Cependant, il faut préciser que ce desserrement n’est pas du tout uniforme en France. En Région Parisienne, il s’est par exemple interrompu entre les recensements de 2007 et de 2012. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de personnes par foyer a même légèrement augmenté sur cette période : 2,22 en 2007, 2,23 en 2012 (https://www.insee.fr/fr/statistiques/2489894? sommaire=2490052.) À titre d’exemple, les enfants restent plus tardivement chez leurs parents en 2012 qu’en 2007, ce qui limite d’autant la formation de nouveaux ménages, de même que le développement de la colocation.
Mais avant tout, il ne faut pas raisonner comme si les nouveaux logements construits à Ville d’Avray étaient réservés aux Dagovéraniens actuels, leur permettant de « s’étaler » davantage. Ces logements peuvent évidemment être occupés par beaucoup d’autres Franciliens et par de nouveaux arrivants dans la région. En Ile-de-France, plus on construit de logements dans une ville, plus sa population augmente. Comme le relève l’INSEE (https://www.insee.fr/fr/statistiques/3672867) :
· « Le lien entre [l’évolution démographique et celle du parc de logements] s’avère de plus en plus direct dans un marché tendu, comme c’est le cas en Île-de-France au cours de ces dernières années. »
· « Sur la période 2015-2035, (…) l’augmentation du nombre d’Alto-Séquanais s’expliquerait essentiellement par une construction importante. »
Manifestement, le « desserrement » des ménages ne permet pas d’affirmer que construire des logements à Ville d’Avray serait dans l’intérêt de ses habitants. Construire davantage de logements à Ville d’Avray n’offre pas plus d’espace aux Dagovéraniens, cela augmente simplement le nombre de Dagovéraniens.
Lu sur la plateforme dans la rubrique « Avons-nous vraiment besoin de construire des logements à Ville-d'Avray ? » : « Avec l’évolution des modes de vie, le nombre de personnes par ménage est passé en France de 3,2 en 1960 à 2,3 en 2017. Davantage de logements sont nécessaires pour un même nombre d’habitants. »
CELA REVIENT A IGNORER QUE VILLE D’AVRAY EST EN REGION PARISIENNE !
Depuis les années 60, l’évolution des modes de vie et l’allongement de l’espérance de vie ont effectivement réduit le nombre de personnes par foyer en France : 3,1 personnes en 1962, mais seulement 2,25 personnes en 2012. Ce phénomène est appelé « desserrement des ménages ». Mécaniquement, un même nombre de personnes occupe donc bien un nombre de logements plus élevé qu’autrefois.
Cependant, il faut préciser que ce desserrement n’est pas du tout uniforme en France. En Région Parisienne, il s’est par exemple interrompu entre les recensements de 2007 et de 2012. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de personnes par foyer a même légèrement augmenté sur cette période : 2,22 en 2007, 2,23 en 2012 (https://www.insee.fr/fr/statistiques/2489894? sommaire=2490052.) À titre d’exemple, les enfants restent plus tardivement chez leurs parents en 2012 qu’en 2007, ce qui limite d’autant la formation de nouveaux ménages, de même que le développement de la colocation.
Mais avant tout, il ne faut pas raisonner comme si les nouveaux logements construits à Ville d’Avray étaient réservés aux Dagovéraniens actuels, leur permettant de « s’étaler » davantage. Ces logements peuvent évidemment être occupés par beaucoup d’autres Franciliens et par de nouveaux arrivants dans la région. En Ile-de-France, plus on construit de logements dans une ville, plus sa population augmente. Comme le relève l’INSEE (https://www.insee.fr/fr/statistiques/3672867) :
· « Le lien entre [l’évolution démographique et celle du parc de logements] s’avère de plus en plus direct dans un marché tendu, comme c’est le cas en Île-de-France au cours de ces dernières années. »
· « Sur la période 2015-2035, (…) l’augmentation du nombre d’Alto-Séquanais s’expliquerait essentiellement par une construction importante. »
Manifestement, le « desserrement » des ménages ne permet pas d’affirmer que construire des logements à Ville d’Avray serait dans l’intérêt de ses habitants. Construire davantage de logements à Ville d’Avray n’offre pas plus d’espace aux Dagovéraniens, cela augmente simplement le nombre de Dagovéraniens.

Comments