
Compte rendu de la réunion du 26 avril 2024 d’ADDIVA avec Aline de Marcillac, Maire de Ville d’Avray.
Etaient présentes :
- Madame Aline de Marcillac, Maire de Ville d’Avray
- Madame Marie-José Durand-Servoingt, , Présidente d’ADDIVA
- Madame Emmanuelle Laurent, Vice-Présidente d’ADDIVA
La réunion à la demande d’ADDIVA avait pour objet d’échanger sur le projet Cœur de
Ville et le nouveau projet de Crèche sur le site Malglaive.
Un collectif de 11 architectes a contesté le chiffrage de la rénovation de la crèche
Pradier et de l’ancienne école Chantecler qui avait été fait par la ville. Ils ont alors fait leur propre estimation sur laquelle ADDIVA s’aligne et qui montre une rénovation possible sans surcoûts excessifs.
La Ville avait renoncé au projet de rénovation globale des 2 bâtiments, d’une part en raison de son prix, d’autre part parce qu’elle voulait construire à la fois des logements sociaux -61- et des logements libres en accession -41-.
ADDIVA propose une solution alternative qui allie conservation, économie, et loi SRU
1 ADDIVA propose d’une part de rénover l’école Chanteclerc, y transférer la Crèche Pradier en découpant le terrain au droit de son encoche Nord Sud, ce qui préserve un espace vert autour du bâtiment conservé, un maximum d’arbres et réaliser une sente séparative d’accès direct au mail.
2 Et d’autre part ADDIVA ayant bien conscience des obligations d’une commune carencée au sens de la loi SRU, propose d’isoler le terrain attaché à la crèche Pradier actuelle afin de construire la résidence intergénérationnelle de 61 lots sociaux ainsi que juste 30 places de parkings réglementaires en sous-sol.
Avec cette solution le nombre de logements sociaux créés est net, et ne se retrouve pas dilué par les logements en accession créés, ce qui repousse toujours l’atteinte théorique des 25% de la loi SRU.
L’autre avantage est de permettre le transfert de la crèche à l’issue de la rénovation sans relogement temporaire coûteux et en ouverture directe sur le mail, sur le jardin d’enfants, sur le manège etc.
Les m2 excédentaires pourront répondre à d’inévitables demandes de locaux associatifs et donner une nouvelle souplesse à la ville sur son patrimoine sans se priver de ce site indispensable à la cohérence du mail et à l’histoire de la ville car le mail du Docteur Bosvieux est « sacré » pour tous les habitants, petits ou grands, et l’école Chnatecler en est une pièce maitresse.
Le bâtiment de Chanteclerc est un bâtiment compact avec patio et jardin facile à adapter, car sa structure de gros-œuvre est saine et compacte, pour un usage dédié à la petite enfance, réversible si besoin.
Cette proposition entraîne l’abandon du projet de crèche « urbaine » sur le pavillon Malglaive, qui offrirait de trop minuscules espaces verts aux enfants ; elle épargne de lourdes dépenses à la Ville sans contrepartie suffisante sans compter tout ce qui peut arriver sur les projets de logements en accession, diminution du prix du foncier, mévente, chantier trop massif en bordure du mail, risques hydrauliques, planning interminable. Le tout sans vraiment améliorer la situation au regard de la carence SRU.
ADDIVA maintient tout de même que le projet de rénovation du pavillon Malglaive est important mais qu’il devrait diminuer son coût car ce dernier dépasse toutes les estimations courantes en la matière et qu’une version d’esthétique et de confort à 2000 euros par M2 serait largement suffisante soit un budget de 800 000 €HT.
En conclusion la proposition ADDIVA reflète une prise en compte des principales contraintes et aspirations de la ville :
- Réponse plus claire et plus quantitative à la loi SRU.
- Gestion rigoureuse des finances sans laisser au marché immobilier la possibilité
de décider des recettes et du planning.
- Préservation du mail et de son patrimoine construit et végétal, avec maintien du pôle petite enfance.
- Projet écologique au sens de la non-destruction totale, de la limitation d’artificialisation des sols, et de la conservation des arbres.
ADDIVA espère que cette proposition équilibrée à tous points de vue retiendra toute
l’attention de la Ville et permettra de transformer le projet initial de cœur de ville en un projet consensuel emportant l’adhésion de nos concitoyens.
Compte rendu envoyé le 30 avril à la Mairie.
Cette proposition n'a pas jusqu'à ce jour reçu un accueil favorable de la part de la Mairie
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